- Je bois au beau sexe des deux hémisphères.
- Et moi, je bois aux deux hémisphères du beau sexe !
Marquis de Bièvre


Si vous aimez mes mots, j'aime aussi les vôtres, laissez-donc, si vous le souhaitez, une trace de votre passage, les commentaires vous sont ouverts…


mardi 29 septembre 2015

Une petite question :

Une charmante internaute a posé récemment une petite question, " laquelle de ces deux photos provoque un début d’érection ? " en ajoutant tout aussi tôt "j’aurais dû dire "début d’érection ou frétillement de minou". Ce n’est pas mon genre de discriminer comme ça pourtant…"
Répondre à ce type de question n’est pas simple, et plus encore lorsque l’on essaye de répondre sans montrer les photos, j’en conviens mais c’est là peut-être que le plaisir devient le plus intense, lorsqu’ils doivent palier aussi à l’absence d’image Et, même si je vous parle d’un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître, Je préférerais le quotidien Le Monde à l’époque où il se contentant de mots, excluant les images.
Arrivé à ce stade du discours il ne me reste qu’à non pas décrire les deux photos mais écrire ce que j’en vois. Les deux visiblement montrent la même jeune femme. Sur la première, elle est sur un canapé, divan ; lit, dans une position proche de celle de la Maya, sa tenue étant à mi-chemin de la Maya vestida et la Maya desnuada. Elle porte en effet une nuisette qui met en valeur la couleur de sa peau, qui dévoila le haut des cuisses et la naissance des seins, la main droite, la seille présente dans le champ, qui laisse hors du cadre le visage et les jambes, est sagement posée sur le ventre. La nuisette ne laisse rien transparaître. La deuxième image qui laisse elle aussi hors champ visage et jambes, intègre cette fois – sa main gauche. Elle est debout, nue, se douchant, des traînées de mousse soulignent cette fois la couleur de sa peau. La main visible glisse en direction de l’entre jambes à la limite du champ, sans indication sur la nature du geste.
Comment peut-on répondre à une telle question entre cette vision sage mais qui peut être lue comme pleine de promesses ou a contrario comme la vue d’une jeune femme s’endormant chastement et cette autre vision qui peut sembler plus crue mais à laquelle la présence de ces traînées savonneuses apporte une médiation, et où le regard hésite alors entre douche sage et caresse sous la même douche.
Finalement, n’est-ce pas la combinaison de ces deux photos, chacune à double lecture, qui est la plus stimulante, terme employé pour éviter toute discrimination, ce diptyque illustrant à merveille A quoi rêvent les jeunes filles.



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lundi 28 septembre 2015

Un si joli mot…

De ma lecture en cours, je ne vous offrirai pas, pour l'instant du moins, une citation mais un mot, un mot quasiment inconnu, un mot venant du Moyen-Age, un mot déniché au hasard d'une page. N le cherchez pas dans votre dictionnaire habituel, sauf à avoir d'étranges habitudes. Pour ma part, je n'en ai trouvé trace que dans le Dictionnaire de l’ancienne langue française du IXe siècle au XVe siècle, publié par  Frédéric Godefroy.
Donoier  faire la cour aux dames, faire le galant, parler d'amour, faire l'amour.
Se livrer aux privautés de l'amour.
Le mot a une bien belle sonorité. Certes un verbe quelque peu sexiste puisque la dame ne peut-être que courtisée, l'inverse n'étant même pas envisagée.  Mais surtout cette progression de sens, depuis faire la cour jusqu'à se livre aux privautés de l'amour, est superbe et traduit une continuité délicieuse du processus de donoiement.



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dimanche 27 septembre 2015

Perversité…

Le week-end touche à sa fin. Il fut paisible, soleil, course à pied, et bien sûr lecture. Vous ne serez pas surpris que j'ai trouvé une citation pour vous.
"Tu es une perverse.
Bien sûr, dit-elle, toujours riant. J'en ai jusque-là de la fadeur. N'espère pas un peu de joie sans perversité."
Pour le moins une phrase délicieusement piquante, ne trouvez-vous pas ?




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mercredi 23 septembre 2015

La banlieue vue autrement…

Je ne vous ferai pas ici d’exposé sur la banlieue, il y a d’excellents ouvrages traitant ce sujet. Si jamais vous êtes à courts de références voire de lectures je me ferai un plaisir de vous fournir une bibliographie détaillée.
Je termine la lecture de l’un de ces ouvrages qui intègre notamment un article consacré à la vision de la banlieue et des faubourgs dans le cinéma de 1920 à 1960. L’auteur évoque deux superbes scènes lourdes de sens.
Dans Le Bonheur, film réalisé en 1934, une coiffeuse délurée tente de séduite un jeune homme en lui demandant le chemin de la rue de l’Avenir. Et dans La belle équipe, que nous sommes sans aucun doute légion à avoir vu, le dénommé Charlot téléphone à son amie restée à Paris au Pigalle 27-42, "numéro qui en dit plus long que tous les discours".
L’érotisme c’est simple comme un coup de fil !

lundi 21 septembre 2015

Amant, suite…

J'évoquais dans mon dernier billet les mises et remises en abîme annoncées pour ce roman. Effectivement elles sont multiples, et c'est l'une d'elles que j'ai choisi de citer.
"C'est David Lodge qui a dit, en une de ses formules dont je regrette ne de pas être l'auteur « La littérature relève beaucoup plus de l'aspiration à faire l'amour que celle de faire des enfants. Dans la vie c'est tout le contraire. »
Vous l'aviez déjà noté, je ne peux résister à une citation incluant une citation. Et de plus ce thème du regret de ne pas être l'auteur m'est cher lui aussi.
Quant au fond de cette citation, ne prétendant être écrivain, mes textes ne sont pas de la littérature, n'en déduisez donc rien sur mon aspiration à faire l'amour. 


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mercredi 16 septembre 2015

Amant ?

Comment aurais-je pu résister à ce livre qui annonce en quatrième de couverture des mises et remises en abîme ? Je me suis donc plongé avec délice dans ce roman dont j’aurai sans aucun doute l’occasion de vous reparler. De nombreux, très nombreux passages nécessiteraient, mériteraient des commentaires, remarques, analyses. Au fil de ma lecture, et de circonvolutions en circonvolutions, j’ai découvert une citation insérée dans ce livre, et il serait inconvenant de ne pas vous l’offrir.
"Les écrivains ne sont pas tellement dignes de foi entant que témoins, que ce soit à charge ou à décharge. Mais on ne peut non plus leur faire confiance comme amants. Ils manquent de patience. Et ils semblent trouver quelques difficultés à prendre du plaisir à ce qu’ils font. À l’instar des joueurs d’échec, ils se préparent en secret pour l’inévitable ultime partie."
Je me dois de vous préciser que, même si j’essaie d’aligner des mots, je ne prétends pas être un écrivain. Il n’est donc pas possible d’en déduire que l’on ne peut me faire confiance comme amant, mais l’on ne peut pas davantage déduire du fait que je ne suis pas écrivain que l’on peut me faire confiance comme amant.
Pour finir ce billet, je ne peux que noter le rapprochement de l’absence de confiance faite comme amant avec un mot cher au marquis de Sade, même si celui-ci, décharge, est employé ici dans un sens différent.



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lundi 7 septembre 2015

Un membre viril !

Les mauvaises habitudes ne se perdant pas facilement, encore une fois je partage avec vous une citation extraite d'une de mes découvertes de l'été, un livre superbe dont le quatrième de couverture annonce, qu'il "mêle avec virtuosité le tragique et la farce" et cette lecture est un réel bonheur.
"Une femme cultivée est la ruine de la famille. Des exemples et des avertissements, il y en avait beaucoup. Le prêtre lui-même avait dit récemment aux jeunes filles du village. Voyez seulement les femmes cultivées de Bakir. La culture leur monte à la tête et l'orgueil entre les jambes. […] Leurs maris sont moroses et dociles, et en plus ils ont peur car en vérité, la morgue de la femme affaiblit le meilleur membre viril."
Cette magnifique manière de dire la domination masculine ne pourrait-elle avec profit être rapprochée d'une citation du Marquis de Sade "Il n'est point d'homme qui ne veuille être despote quand il bande."


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Rire !

Il y a de quoi en rire en effet.  Sur le site du nouvel Obs je découvre un article intitulé "Attirance sexuelle : les femmes préfèrent les hommes drôles. Une marque de soumission." Et l'on apprend ainsi qu'un professeur en communication de l'Université du Kansas vient de réaliser une étude sur ce sujet. Je vous laisse le soin si vous avez du temps libre de chercher et d'en lire le descriptif détaillée. 
Sans avoir réalisé d'études approfondies,  ni tenu de statistiques préciser, nous étions nombreux, et nombreuses à l'avoir déjà constaté, et cela même s'il faut noyer quelques bémols déjà évoqué dans un billet d'humeur précédent, Rieuse
Pour ce chercheur  l'explication de l'intérêt sexuel de l'humour est donc plutôt à chercher du côté du "sexisme ambivalent" et des valeurs traditionnellement assignées à la masculinité et à la féminité. "La séduction par l'humour des hommes est peut-être particulièrement attirante pour les femmes traditionnelles, et les femmes servant de public réactif sont peut-être les plus attirantes aux yeux d'hommes traditionnels."
Je dois avouer avoir quelques difficultés avec cette notion de "femme traditionnelle" et si ce chercheur a raison sans doute devrais-je arrêter d'essayer de faire rire certaines de mes amies fort peu traditionnelles.
 Vous dirais-je pour conclure à la lecture de cet article "Que, lorsqu'on vient d'en rire, on devrait en pleurer !" ou, pour rester plus léger conclurais je en m'interrogeant sur le sens d'une chanson d'Hervé Vilard "Fais-la rire, fais-la rire, fais-la rire, Pour elle tout peut recommencer.'


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mercredi 2 septembre 2015

69 ?

"69, toute seule, j'ai réussi !"
L’annonce a de quoi surprendre. En effet une telle réussite nécessite de nombreuses qualités, qualité étant ici entendue non au sens courant de caractéristique bonne, intellectuelle ou morale, ce qui fait la valeur de quelqu’un, mais comme une caractéristique de nature, bonne ou mauvaise, d’une chose ou d’une personne, ici d’une personne. Une telle réussite nécessite donc d’être à la fois fort souple, et doté-e de deux organes sexuels de même genre ou non, ainsi que de deux orifices buccaux ce qui reconnaissons-le est assez rare et ne passerait pas inaperçu. La personne qui venait de faire cette déclaration avait une bouche certes charmante mas unique. Mais elle n’évoquait pas là ses pratiques sexuelles mais la prestation réalisée dans son restaurant en nombre de couverts…



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