- Je bois au beau sexe des deux hémisphères.
- Et moi, je bois aux deux hémisphères du beau sexe !
Marquis de Bièvre


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mercredi 16 septembre 2015

Amant ?

Comment aurais-je pu résister à ce livre qui annonce en quatrième de couverture des mises et remises en abîme ? Je me suis donc plongé avec délice dans ce roman dont j’aurai sans aucun doute l’occasion de vous reparler. De nombreux, très nombreux passages nécessiteraient, mériteraient des commentaires, remarques, analyses. Au fil de ma lecture, et de circonvolutions en circonvolutions, j’ai découvert une citation insérée dans ce livre, et il serait inconvenant de ne pas vous l’offrir.
"Les écrivains ne sont pas tellement dignes de foi entant que témoins, que ce soit à charge ou à décharge. Mais on ne peut non plus leur faire confiance comme amants. Ils manquent de patience. Et ils semblent trouver quelques difficultés à prendre du plaisir à ce qu’ils font. À l’instar des joueurs d’échec, ils se préparent en secret pour l’inévitable ultime partie."
Je me dois de vous préciser que, même si j’essaie d’aligner des mots, je ne prétends pas être un écrivain. Il n’est donc pas possible d’en déduire que l’on ne peut me faire confiance comme amant, mais l’on ne peut pas davantage déduire du fait que je ne suis pas écrivain que l’on peut me faire confiance comme amant.
Pour finir ce billet, je ne peux que noter le rapprochement de l’absence de confiance faite comme amant avec un mot cher au marquis de Sade, même si celui-ci, décharge, est employé ici dans un sens différent.



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