- Je bois au beau sexe des deux hémisphères.
- Et moi, je bois aux deux hémisphères du beau sexe !
Marquis de Bièvre


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dimanche 14 janvier 2018

Écriture contrainte onzième jour

Contrainte: forêt, bleu, doudou, animal, Mario, feu, maman, crayon, bonbon

Si nous avions été des enfants, j'aurais pu lui raconter l'histoire suivante.
L'histoire commence un matin, un petit garçon part se promener, il fait beau, c'est l'été. La campagne est belle. Le soleil brille, il fait terriblement chaud, et le petit garçon cherche de la fraîcheur. Il marche le long du ruisseau et petit à petit s'approche de la grande forêt.
Il s'enfonce sous les arbres lentement. Le sentier devient plus étroit, le feuillage plus touffu. Le soleil est caché peu à peu par les feuilles, et le petit garçon ne voit plus le bleu du ciel. Il avance quand même encore.
Les buissons sont plus épais, le petit garçon ne sent perdu, il est un peu inquiet, il se sent seul, et il regrette d'être parti ainsi, seul sans même son doudou dans cette sombre forêt.
Il essaye de ne pas avoir peur, de se rassurer. Il tente de faire demi-tour, pour retrouver son chemin. Il veut sortir de cette forêt et retrouver le soleil. Il entend alors un cri, il ne sait ce que c'est mais pense que c'est un animal.
Il a un peu peur, il essaye de courir, ne sait plus dans quel sens partir. Il aimerait bien être comme Mario et trouver un champignon qui lui donne des pouvoirs.
Il court, zigzague entre les buissons, en perd son souffle, ne sait plus où il va, a l'impression d'être suivi. Il n'en peut plus, a les joues en feu. Il entend un cri derrière lui.
Quelque chose le saisit par l'épaule. Il hurle. Ferme les yeux. Et entend une voix qu'il connaît si bien, la voix de sa maman.
" Pourquoi cours-tu ainsi ? Il se jette dans ses bras. Elle lui sourit et lui tend une boîte en l'ouvrant "Tu étais sorti pour dessiner, prends donc un crayon. Il est content, rassuré.
En fait la forêt n'était pas si grande ils sont tout près de la maison. Il va pouvoir rentrer chez lui et manger un bonbon.

Mais nous avions grandi et avions d'autres jeux, j'aurais pu lui raconter cette autre histoire.
L'histoire commence un matin, une jeune femme part se promener, il fait beau, c'est l'été. La campagne est belle. Le soleil brille, il fait terriblement chaud, et la jeune femme cherche de la fraîcheur. Elle marche le long du ruisseau et petit à petit s'approche de la grande forêt.
Elle s'enfonce sous les arbres lentement. Le sentier devient plus étroit, le feuillage plus touffu. Le soleil est caché peu à peu par les feuilles, et la femme ne voit plus le bleu du ciel. Elle avance quand même encore.
Les buissons sont plus épais, la femme ne sent perdue, elle aime cette sensation, elle se sent seule, et elle est heureuse d'être partie ainsi seule sans même son doudou ni même sa culotte sous sa jupe dans cette sombre forêt.
Elle est troublée dans cette forêt, elle a une envie furieuse, elle aimerait perdre son chemin, se perdre, ne plus faire demi-tour, s'enfoncer tout au fond de la forêt. Elle entend un bruit, elle espère que c'est un homme, un homme des bois, homme et animal à la fois.
Elle se dirige vers le bruit, troublée, excitée. Elle glisse sa main sous sa jupe. Elle est brûlante de désir, elle se sent en feu.
Elle aperçoit une silhouette, s'approche de l'homme, indécente. Il la regarde, tends ses mains vers elle. Elle lui sourit " J'ai envie, pas envie de baiser comme papa maman, envie de me faire salement défoncer !"
Il n'hésite pas un instant, baisse son pantalon. " Prends-moi dans ta bouche, suce-moi le crayon !"
Elle le prend à pleine bouche, elle déguste son sexe raide de désir, elle savoure son gland comme l'on savoure un doux bonbon.

Écriture contrainte

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