- Je bois au beau sexe des deux hémisphères.
- Et moi, je bois aux deux hémisphères du beau sexe !
Marquis de Bièvre


Si vous aimez mes mots, j'aime aussi les vôtres, laissez-donc, si vous le souhaitez, une trace de votre passage, les commentaires vous sont ouverts…


jeudi 30 mai 2013

Faire l'amour en....

Non, cette fois-ci je n'ai pas déniché une étude improbable sur la façon de faire l'amour mais, dans la très sérieuse revue Usbeck & Rica, un dossier "Faire l'amour en 2050."  Pour être précis le dossier est dans le numéro 9 de mars-avril- mai 2013, http://usbek-et-rica.fr/.
Je ne déflorerai pas le sujet ici,, je ne peux que vous conseiller de le lire. Mais pour stimuler votre envie de lecture, je n'ai pu éviter un peu de non pas teasing mais d'aguichage, le terme français étant plus sensuel.
Ce dossier s'ouvre donc sur une introduction dont le titre est " Vers la civilisation du plaisir.". Agnès Giard présentée comme "journaliste et écrivain, spécialiste du sexe (et du Japon, mais ça va souvent ensemble!)" est citée dans cette introduction " La sexualité n'est pas qu'une affaire de pénétration génitale. Elle est avant tout un processus psychique qui engage toutes nos forces mentales."

mercredi 29 mai 2013

Totalement vraie

Elle avait lu le texte écrit sur notre rencontre et m'avait aussitôt répondu " ce n'était pas comme ça!"
Et pourtant "Cette histoire est totalement vraie, puisque je l’ai imaginée d’un bout à l’autre." Boris Vian.

dimanche 26 mai 2013

Epuisée/épuisé....

Ce texte à deux voix, ou à deux plumes voire deux claviers est né d'une lecture, celle d'un texte écrit par une femme. Le second est la version au masculin que j'ai écrite avec la bénédiction de l'auteure du premier, version la plus parallèle possible, d'où l'emploi de la première personne du singulier.
Ci-après vous trouverez les deux textes "épuisée " et " épuisé.'

Texte au féminin.

Épuisée

Épuisée, je rejoignais mon coin de foret sombre ... lorsque je te vis, assoupi, adossé à un arbre ... ton vêtement ouvert découvrait ton torse puissant qui se soulevait doucement au rythme de ton souffle ... cette vision éveilla chez moi un désir fou ... je m'approchai de toi doucement ... craignant que tu ne m'entendes ... m'agenouillai prés de toi et ma main ne put s'empêcher de caresser ta peau ... mes doigts s'attardèrent sur tes tétons que je sentis se tendre ... le désir s'éveillait dans ton sommeil ... je te touchais très doucement … ma main descendit lentement pour se glisser sous ta ceinture … ma respiration s’accéléra malgré moi et je poursuivis mon mouvement … jusqu’à ce que ma main découvre ton sexe déjà prêt pour l’assaut !
Je le saisis doucement … le caressai jusqu’à ton entre jambe tandis que ma bouche suçait langoureusement tes tétons … je sentis ta main se poser sur mes cheveux, comme un encouragement … tu gardais les yeux clos … j’avais l’impression de te saisir dans ton sommeil … j’ouvris ta ceinture, puis ton pantalon découvrant ton vit magnifique que je caressai à nouveau … puis j’en approchai ma bouche … ma langue lécha ton gland puis ma bouche engouffra ton sexe tout entier … je commençai une danse suave autour de ton membre dressé, l’aspirant, le suçant, le léchant … tes grognements dirigeaient ma cadence … et je sentais le désir enfler en moi !
N’y tenant plus, je soulevai mon long jupon, et te chevauchai ! Ton vit me pénétra avec force, m’arrachant un cri de plaisir ! Tes bras puissants me saisirent et me plaquèrent contre ton torse … prisonnière volontaire de ta force, je te sentais me pénétrer à grands coups de reins … je gémissais au creux de ton oreille !
Puis je me redressai une dernière fois, me cambrant au-dessus de ton sexe qui s’enfonçait au plus profond … mes va-et-vient se succédèrent jusqu’à la limite de la jouissance, et je redescendis vers ton torse, ton vit planté en moi, tu me saisis, me plaquant contre toi, et tes derniers coups de reins m’arrachèrent un cri de jouissance … tu continuas à labourer mon antre jusqu’à jouir en moi dans un râle quasi bestial …
Je restai allongée sur toi, éreintée et repue … tous deux enlacés … nos respirations s’apaisèrent … je me blottis contre toi, cherchant un abri dans tes bras puissants … le vent se mit à chanter dans les branches … la nature toute entière nous protégeait !

Texte au masculin:

Épuisé

Épuisé, dans un coin de foret sombre, je m'étais assoupi, adossé à un arbre, mon vêtement ouvert. Dans mon demi-sommeil je sentis un effleurement sur ma peau, des caresses sur mes tétons qui durcissaient, une main frôlant mon sexe qui devenait dur.
Je m'éveillai sentant une bouche suçant mes tétons, je caressais les cheveux pendant que sa main caressait mon sexe. Les yeux clos, je sentis sa bouche s'approcher de mon sexe, son souffle, puis la langue caressant mon gland, avant de m'engloutir.
Mon sexe était raide de désir, et je sentais sa bouche chaude et humide aller et venir, sa langue jouant le long de la hampe, elle léchait et suçait au rythme de mes gémissements de plaisir. 
Toujours les yeux mi-clos, je me délectais de cette bouche si douce, si sensuelle, si gourmande.
J'entendis un froissement d'étoffes, j'entrouvris les yeux, et la vis se troussant, découvrant ses cuisses, ses bas noirs, et plus haut la peau blanche, son sexe nu et luisant de désir. Elle s'accroupit sur moi, je la saisis et m'enfonçai en elle brusquement. Son cri de plaisir m'excita plus encore, et je continuai à la pénétrer à grands coups. Sa bouche collée à mon oreille gémissait son plaisir.
Elle se redressa, se cambra, en va-et-vient sur mon sexe, avant de s'effondrer contre moi collée à nouveau à mon torse, gémissant de plaisir. Mes mains sur ses hanches, je la plaquai contre moi, et mes derniers coups de rein lui firent hurler sa jouissance, la serrant contre moi, j'explosai aussitôt de plaisir dans un cri.
Elle resta allongée sur moi, tous deux enlacés, nos respirations s’apaisèrent, je la serrai dans mes bras. Le vent se mit à chanter dans les branches, la nature toute entière nous protégeait !


vendredi 24 mai 2013

lectrice, diseuse ou conteuse ?


Une question me turlupine, a-t-Elle dit, suis-je lectrice, diseuse ou conteuse, les trois en même temps,  ou autre ?"

Certes j'ai une passion avérée pour les cases "autre" dans les divers questionnaires, mais je me suis engagé à répondre sérieusement, ou pour le moins, le plus sérieusement possible. Donc, avant de m'aventurer en terrain miné, j'ai pris quelques précautions et consulté mon dictionnaire préféré. Le premier constat est sans appel, et sans surprise, lectrice, diseuse et conteuse sont inconnues, n'existent que les lecteur, diseur, et conteur qui acceptent de se laisser décliner au féminin. Déclin ? j'ai dit déclin ?

Un conteur, et donc une conteuse, est une personne qui conte, qui se plaît à conter des histoires, une personne qui dit, récite des contes devant un public. Le conte est lui défini comme un  court récit d'aventures imaginaires, de caractère souvent merveilleux. Les textes qu'Elle lit sont certes superbes mais pas merveilleux du moins dans cette acception là. En conclusion exit la conteuse.

Le diseur, la diseuse peut prendre plusieurs sens. Ce peut être une personne qui dit, qui aime à dire et dans le spectacle un artiste qui récite, qui déclame dans un cabaret. Ce peut être aussi, dans certaines locutions et avec un complément, une personne qui dit habituellement des choses d'un genre déterminé telle que diseuse de bonne aventure. En l'occurrence nous ne sommes loin du cabaret et les aventures sont belles. Exit donc la diseuse.

Rester donc en lice le lecteur, ou plutôt la lectrice. La lectrice est d'une part une personne qui lit pour elle-même un ouvrage, un écrit, et d'autre part une personne qui lit à haute voix devant d'autres personnes. Dans ce second sens, il existe un sens particulier, dans la religion catholique ce terme désignait naguère un clerc revêtu du second des quatre ordres mineurs, chargé de lire à haute voix les Ecritures. Cette définition est certes loin du sujet, mais elle est trop jolie pour la passer sous silence.
Une personne qui lit à haute voix devant d'autres personnes, cette définition semble convenir à merveille, même si en l'occurrence ce " devant d'autres personnes" passe par l'intermédiaire d'un enregistrement.

Mais, une quatrième option était ouverte dans la question, après la conteuse, la diseuse la lectrice était mentionnée l'autre. Je précise immédiatement que je n'ai pas cherché le sens du mot "autre" dans le dictionnaire, mais peut-être aurais-je du. J'ai trouvé par contre un autre mot : "liseur".
Un liseur, une liseuse est une personne qui se livre passionnément à la lecture. Certes le rapport peut sembler lointain avec le sens recherché. Mais le mot "liseuse" a un sens spécifique, et même quatre sens spécifique.
C'est un petit coupe-papier servant en même temps de signet fort joli mais loin du sujet, un couvre-livre, tout aussi loin du sujet.
Mais c'est aussi une petite lampe permettant d'éclairer la page qu'on lit et aussi un vêtement féminin couvrant les épaules, les bras et le buste, et permettant de lire au lit sans prendre froid. L'on peut déduire de cette définition  soit que les hommes ne sont pas frileux, soit qu'ils s'enforment comme des souches dès qu'ils sont dans le lit avec un livre à la main.
Finalement lorsqu'Elle lit, Elle éclaire merveilleusement son texte, et surtout se livrant passionnément  la lecture, réchauffe délicieusement avec sa voix.  Donc ne serait-Elle une Liseuse ?

mardi 21 mai 2013

Une citation encore 3/3

Oui, pour répondre à une question posée, j'ai fini ce roman, enfin je l'ai lu mais je ne crois pas en avoir fini pour autant. Il va rester dans les livres qui me sont proches.
En attendant de le relire, de le lire à nouveau, je ne résisterai donc pas au plaisir de vous en livrer encore quelques extraits, extraits du journal du septuagénaire toujours, et elle est toujours la femme de son fils.
"Elle me laissait faire à ma guise. Ma langue arriva au coup-de-pied, puis au bout du gros orteil. Je m'accroupis, levais sa jambe et je fourrai dans ma bouche ses trois premiers orteils. Ensuite j'embrassai jusqu'à la plante du pied tout humide, un pied qui était aussi fascinant qu'un visage."
"Aujourd'hui, encore un frisson érotique, mais différent de ceux du 11 et du 13. Aujourd'hui elle est arrivée chaussée de sandales à hauts talons qu'elle garda pour prendre sa douche.
- Pourquoi portes-tu ces sandales ?
- Toutes les filles en portent dans les représentations de nus des music-halls. Fou de mes pieds comme vous l'êtes, ne trouvez-vous pas cela fascinant ?"
"Finalement elle partit sans m'embrasser. Elle ne voulut pas que nos lèvres s'unissent, elle laisse un centimètre entre nos bouches; elle m'avait fait ouvrir la mienne toute grande et se contenta d'y faire tomber une goutte de salive.
- Là ! C'est bien comme cela. Si cela ne vous convient pas, contentez-vous-en."
Cette écriture me laisse rêveur, une pure merveille de description suggérée. Ce texte, disais-je publié en 1961, est un roman japonais de Junichiro Tanizaki, Journal d'un vieux fou. Et j'adore ce titre...

Une citation encore 2/3 
Une citation encore1/3 

dimanche 19 mai 2013

Une citation encore 2/3

Il y a quelques jours, le 14 mai, j'évoquais un roman dans lequel je venais de me plonger. J'ai poursuivi cette lecture émaillée de passages tous aussi savoureux les uns que les autres. Je vous livre aujourd'hui celui-ci, dialogue entre le septuagénaire et une jeune femme. Mais quelques précisions peuvent-être utiles pour mieux l'apprécier. Ce texte date de 1961, et les faits se déroulent dans une société très traditionnelle, mais la jeune femme n'est autre que la femme du fils du septuagénaire.
"- Maintenant que je ne puis plus me livrer aux aventures de l'amour, je peux du moins gouter le plaisir de contempler les aventures amoureuses des autres. C'est navrant de voir un homme en arriver à ce point.
- C'est parce que vous n'espérez plus rien vous-même que vous brulez de désirs ardents ?"
N'est-ce pas là aussi une très belle approche ?

 Une citation encore 3/3
Une citation encore1/3 



samedi 18 mai 2013

Incompréhension



Pourquoi quand elle dit "j'ai envie de vie" entend-il 'j'ai envie de vits" ?

vendredi 17 mai 2013

Je voudrais sans la nommer vous parler d'Elle, et de Lui.....

J'aime les livres, j'aime les mots, et, j'en suis désolé, vous devez en subir à intervalles plus ou moins réguliers les conséquences sous forme de citations diverses et variées.
Mais la question de ce jour n'est pas de vous livrer encore une fois une citation mais de trouver comment parler d'un livre, et principalement d'un poème pour être précis, d'un très beau poème et d'une dame, d'une grande dame alors que l'un et l'autre n'ont aucun point commun, si ce n'est que je lisais l'un en allant rencontrer l'autre. Je ne vous donnerai ni le nom de l'une ni le titre de l'autre, j'suis peut-être vulgaire, mais j'suis discret.
Lui, le poème parle d'un homme qui
" a le tient flétri...
des yeux voilés de mélancolie...
et un air triste, qui n'est point la tristesse,
mais un peu plus, et un peu moins, le vide
du monde dans le creux de sa tête...
il n'est pas un fruit mur,
ni un fruit pourri,mais un vain fruit..."
Elle, la dame, est lumineuse, pétillante, un sourire qui vous chavire l'âme, un regard qui vous laisser croire que le monde est un autre monde où la terre serait ronde.
Elle et lui n'ont rien de commun hors de cette temporalité.
Lui et elle ont tout en commun touchant au plus profond de votre être....

mercredi 15 mai 2013

Insoutenable contrainte


- Il m'a interdit de mordre.
- De mordre ? Mais, tu peux sucer encore ?
 -Non, mais j'adore les contraintes qu'il m'impose.
- Il y en a donc d'autres ?
- Oui, en fait il m'impose l'abstinence.
- Et, tu y arrives ? Te connaissant ce doit être très dur ?
- C'est abominablement difficile, tu n'imagines pas...
- Et, depuis combien de temps ?
- Déjà trois heures !


mardi 14 mai 2013

Une citation encore.... 1/3

Je viens de me plonger dans un nouveau roman dont je ne vous donnerai pas le titre, pas aujourd'hui en tous cas. Je le commence à peine mais avec un très vif plaisir, et je reviendrai sans aucun doute sur cet ouvrage dans un prochain billet.
Je n'ai pu résister, encore une fois, an bonheur de vous faire partager quelques lignes, attribuées dans le texte à un septuagénaire.
"Je n'ai pas le moindre désir de m'accrocher à la vie, et pourtant, aussi longtemps que je serai vivant, je ne puis m'empêcher d'être attiré par l'autre sexe. Je suis sur que je serai ainsi jusqu'à l'heure de ma mort. Je n'ai pas la vigueur d'un homme comme X... , qui engendra un enfant à quatre-vingt-dix ans, je suis devenu totalement impuissant mais j'éprouve du plaisir aux excitations sexuelles par tous les moyens dénaturés ou indirects."
N'est-ce pas là une superbe approche du désir sexuel ?

Une citation encore 2/3 
 Une citation encore 3/3 

lundi 13 mai 2013

Johnny Guitar ?


Encore une étude fascinante ? Non, cette fois-ci ce sont deux études grâce auxquelles l'Humanité va faire un grand pas. L'une a été réalisée par des chercheurs de  l'Université de Bretagne-Sud et publiée sur Psychology of music, l'autre est une étude israélienne publiée dans le journal Letters on Evolutionary Behavioral. Les conclusions en sont proches, la guitare est un atout majeur dans la séduction.
L'étude française indique que si 14% des jeunes femmes acceptaient de donner leur numéro de téléphone à un inconnu, lorsque celui-ci porte un sac de sport le taux s'effondre à 9% mais explose à 31% pour un porteur d'étui de guitare.
L'étude israélienne montre que pour une demande d'ajout sur Facebook auprès d'une inconnue le taux d'acceptation est de 28% si une guitare figure sur la photo contre 10% sans instrument.

Même si je partage l'avis de Georges Moustaki
"Pour étourdir la midinette
Pas besoin de roses ni de pâquerettes
Au dancinge
Suffit pour ce gentil labeur
De savoir faire pousser les fleurs
De méninge"
et vu qu'il n'est nullement besoin de jouer de la guitare, je vais peut-être envisager d'en acquérir une, voire de me la faire prêter pour une séance photo.

A moins que je ne tente une étude analogue en remplaçant la guitare par Die Kritik der reinen Vernunft...

jeudi 9 mai 2013

Pourquoi écrivez-vous ?


La question est lancinante et, même si l'on ne me la pose pas, je m'interroge  moi-même régulièrement. La question a aussi une histoire. En 1919 les surréalistes l'adressaient  à une centaine d'écrivains, et publiaient les soixante-quinze réponses reçues Le quotidien Libération,  75 ans plus tard,  réitérait auprès de quatre cents écrivains dans le monde.
Je vous laisse le soin de chercher et lire ces réponses, mais je ne peux cependant résister au plaisir de vous en citer une.  Samuel Beckett a simplement répondu "Bon qu'à ça."

Je suis bien incapable de répondre à cette question, sans aucun doute le fait d'écrire, de publier flatte mon égo, en termes plus crus, je me la pette un peu. Mais je sais aujourd'hui ce qui me donne envie de continuer à écrire,  ce sont les commentaires, appréciations que j'ai reçues, ici ou là, suite à mon dernier texte.
" Joliment écrit...la peur/plaisir y est palpable."
"Un texte sublime de sensualité j en ai des frissons partout, dommage que je ne sois pas celle qui t'inspire d aussi jolies pensées !!!! "
" Elle est très sexy cette histoire ! "
" Qui n'aurait pas hâte de connaitre la suite ! Je m'adonnerais bien aux mêmes jeux !"
" Plaisir en suspens..."
" C'est bien écrit et bien ressenti."

La suite est donc en cours....

mardi 7 mai 2013

Une première rencontre 2/5

Elle est liée, les cuisses maintenues écartées, elle est disponible, totalement disponible dit-il, la croupe tendue, les seins offerts. Aveuglée par un bandeau, elle l'entend bouger autour d'elle, elle entend ses pas, sa respiration. Elle sent son souffle parfois sur sa peau, elle sent les effleurements de ses doigts. Elle sourit, comment pourrait-elle ne pas sourire, cette cravache qu'il a glissée entre ses dents lui impose ce sourire, ce rictus, tirant sur ses lèvres comme le mors d'une pouliche rétive.
Il ne parle pas, il tourne autour d'elle, il se joue d'elle. Quelque chose caresse ses seins, s'attarde sur ses pointes qui durcissent, se tendent. Elle tourne son visage vers lui, vers l'endroit où elle pense qu'il est. Est-ce une cravache qui la caresse, elle croit, elle ne sait pas, elle a envie, envie de la sentir, de sentir ses mains, ses doigts, ses dents, son sexe. Elle veut être prise, saillie, elle veut être mordue, claquée, pincée. Elle veut s'abandonner, elle veut être offerte, ouverte à ses envies, à ses folies.
Elle ne parle pas, la cravache l'en empêche, il ne lui a même pas dit, mais elle sait qu'elle ne doit pas la lâcher. Elle gémit, ses gémissement supplient, implorent, quémandent.
Quelque chose la caresse, la griffe, quelque chose de froid, de métallique, elle frissonne, elle se cambre, se cabre, Elle ne sait si c'est pour fuir cette caresse ou pour s'en rapprocher encore. Et il se tait toujours...
Elle sent un effleurement entre ses cuisses, elle réalise à quel point elle est excitée, trempée, elle coule. Il effleure ses lèvres, elle gémit encore, bouge son bassin pour se coller à ces doigts qui s'éloignent alors, ne restant qu'un effleurement.

une première rencontre 5/5
une première rencontre 4/5
une première rencontre 3/5 

une première rencontre 1/5   

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Une première rencontre 2/5 d' Un Joueur Parisien est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale 4.0 International

lundi 6 mai 2013

Footing du matin


Je cours régulièrement. En région parisienne, et plus encore en zone urbaine dense le choix est simple : soit l'on court dans la rue, soit l'on rejoint l'un des parcs, bois, coulées vertes. J'ai choisi la seconde option. Je ne vous dirai pas où, mais je cours toujours au même endroit, quelque peu maniaque à n'en pas douter, de ce côté-là tout au moins.
En ce début de mois de mai, le temps est plutôt frais le matin et là aussi, nous sommes loin des tenues estivales, coupe-vent et gants sont encore de rigueur.
Ce week-end, j'ai couru donc, et croisé peu de monde, la foule des coureurs et coureuses du dimanche attend visiblement les beaux jours. Mais parmi les rares coureurs, j'ai croisé un jeune de moins de vingt ans visiblement qui courait avec une blonde d'une belle quarantaine. Dans un premier temps, j'ai cru qu'il s'était fait lever par une cougar, mais à sa tête, il semblait plutôt qu'il courait avec sa mère, qui était radieuse.
J'aurais bien couru avec elle....

dimanche 5 mai 2013

Une évocation....


Encore une fois, je n'ai pu résister au plaisir de vous faire partager une phrase cueillie au hasard d'une lecture "Il évoquait irrésistiblement des images de chambres à coucher féminines et de boutons de porte tournés à la dérobée."
Je ne vous dirai pas de quel ouvrage il est extrait, mais n'est-ce pas là une belle évocation d'un libertin ?

vendredi 3 mai 2013

En mai....

En mai fais ce qu'il te plait. Force est de constater que la météo n'incite pas à se découvrir de quelque fil que ce soit en ce mois de mai, même si, ne boudons pas notre plaisir, l'on croise quelles inconnues qui commencent à oser des tenues plus découvertes. J'attribuerais volontiers une mention spéciale à cette femme aperçue hier en début d'après-midi dans Paris, et qui semblait sortie droit d'une soirée fétichiste.
En mai fais ce qu'il te plait, mais ce froid début de mois n'est pas de nature à susciter le foisonnement de la végétation et l'exubérance des sens.
En mai fais ce qu'il te plait, en mai, je ne ferai rien....