- Je bois au beau sexe des deux hémisphères.
- Et moi, je bois aux deux hémisphères du beau sexe !
Marquis de Bièvre


Si vous aimez mes mots, j'aime aussi les vôtres, laissez-donc, si vous le souhaitez, une trace de votre passage, les commentaires vous sont ouverts…


lundi 24 novembre 2014

Des yeux…

Cette fois-ci, j'ai un alibi culturel, la citation que je vous propose émane d'un prix Nobel de littérature, certes un peu discuté, voire contesté. Mais la phrase n'en est pas moins jolie "C'est une jeune fille perverse, je l'ai compris au premier coup d'œil: chez ces femmes-là, les yeux en disent plus qu'il ne faut."
Les regards, les beaux regards sont expressifs, parfois terriblement expressif. Depuis que j'ai lu ce livre, un excellent livre au demeurant et principalement depuis que j'ai lu cette phrase, j'essaye d'imaginer ce que peuvent être des yeux qui en disent plus qu'il ne faut. De là à en conclure que je suis à la recherche d'une jeune fille perverse, il n'y aurait qu'un pas, mais peut-être n'est-ce là qu'un clin d'œil.

vendredi 14 novembre 2014

Pédagogie…

"Et la beauté me ravit partout où je la trouve" déclare Don Juan. Sans avoir la  prétention de chercher à imiter Molière ou Don Juan puis-je vous avouer que la beauté d'un texte me ravit partout où je la trouve. Je vous livre donc une nouvelle découverte issue d'une lecture l'on ne peut plus sérieuse. "Olivia se leva et posa les fesses sur le coin de ma table, laissant apercevoir une paire de jambes galbés, élégante et sexy, elle avait la cinquantaine sportive. " Cette description est, me direz-vous, assez banale, j'en conviens. Mais quelques pages plus loin, l'auteur nous offre une précision complémentaire concernant cette ancienne universitaire. "Elle avait été virée à cause de ses méthodes pédagogiques, elle avait arrêté son curseur au début de l'antiquité où on pouvait coucher sans problème avec ses élèves."
Je suis persuadé que vous ne douterez pas un instant que j'aurais aimé avoir une telle enseignante.

mercredi 12 novembre 2014

Suite à la fin de récré….

Oscillant entre dieu et diable, la citation évoquait un surplomb, endroit ô combien propice aux vertige et pertes d'équilibre, en tous sens bien sûr. Et cette sensation fut renforcée encore par d'aucune qui commenta le billet demandant si c'était là les gouffres de l'enfer, diabolique vertige entre vice et vertu.
Il ne resterait alors d'autre solution que celle choisie par le rusé fils de Laerte pour ne pas basculer, et faute de mat, se faire lier ou enchainer au premier surplomb venu. Je vous laisse bien sur toute liberté pour commenter ici ou là ce choix délicieusement de se faire ainsi enchainer devant de belles et affriolantes sirènes.
Est-ce dieu, est-ce diable ou les deux à la fois qui amènent à relire ainsi l'Odyssée et ainsi relier une nouvelle fois au mat ou au surplomb. Est-ce dieu, est-ce diable ou les deux à la fois qui alors que nous oscillons entre vice et vertu, entre dieu et diable en pleine religion nous amènent ses deux étymologies discutées, et donc discutables, de relegere " relire" et/ou de religare "relier."
Cela ne peut être le seul hasard, et tel Moïse au pied du Sinaï, je devrais écouter cet appel vers la religion. Je vais donc, non pas à genoux, mais confortablement assis, relire et relier certains billets de ce blogs déjà publié pour donner un peu de cohérence aux récits qui s'entrecroisent allègrement. Mais je vous rassure Le Manuscrit trouvé à Saragosse n'a rien à craindre de ma prose.

dimanche 9 novembre 2014

Fin de récré ?

Dois-je préciser à celles et ceux qui se seraient posé des questions sur les raisons de mon absence, qui auraient pu penser que j'avais pris de longues vacances, été contaminé par le virus Ebola, décidé de cesser d'écrire, disparu, voire pire, qu'il n'en est rien. Ma santé est toujours aussi bonne. Je cours toujours autant, je parle là de course à pied. Je lis avec assiduité et n'oublie pas de repérer de jolis passages à partager. Je vous livre donc encore une fois une citation.
"Le bustier lui remontait tellement les seins qu'ils étaient partagés par une profonde fente et légèrement bombés vers le haut ../.. La croix reposait sur sa poitrine à l'endroit précis où la fente commençait. On dirait une vierge sur une colline surplombant la cour de récré du diable."
N'est-ce pas là une diabolique beauté, et peut-être devrais-je fréquenter avec plus d'assiduité la cour de récré du diable.